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«J’aimerais bien inviter des copains à la maison mais j’ai trop honte de ma maman»
En Suisse, des dizaines de milliers d’enfants vivent la même chose que toi et la plupart ont honte de ce qui se passe à la maison. Pourtant tu n’y peux rien, et la honte est un sentiment qui te ronge alors que tu n’as rien fait. Essaie de chasser ce sentiment et sois fier-fière de ce que TOI tu fais.
«J’aimerais tellement pouvoir les aider mais je n’y arrive pas. Je me sens nul-le»
Tu dois apprendre à accepter que tu ne pourras pas guérir à la place de ton papa ou de ta maman. Il ou elle est le seul à pouvoir décider de se soigner. Par contre, tu peux prendre soin de toi et c’est déjà beaucoup.
«J’ai peur qu’il lui arrive quelque chose»
Il est normal de se faire du souci. Mais se faire trop de souci, trop souvent, va finir par prendre toute la place dans ta vie et t’empêcher de bien vivre. Tu as le droit de partager tes soucis avec quelqu’un en qui tu as confiance ou sur le forum pour qu’ils soient moins lourds.
«Je me sens responsable de mes frères et sœurs. Que leur repas soit prêt, qu’ils aillent au lit»
Les enfants vivant avec un ou deux parents qui boivent trop ont souvent beaucoup plus de travail à la maison que les autres. Est-ce qu’il t’arrive de devoir passer beaucoup de temps à faire le ménage ou à t’occuper de tes frères et soeurs? Ou alors de devoir t’occuper de ta maman ou de ton papa? Si c’est le cas et que tu sens que c’est trop pour toi, essaie d’en parler avec tes parents ou avec quelqu’un en qui tu as confiance. Tu es un enfant et normalement ce n’est pas à toi de faire le travail de tes parents.
«J’aime mon papa mais en même temps, je le déteste. C’est bizarre. J’y comprends rien»
Il peut arriver qu’on ait des sentiments qui se contredisent. Ce n’est pas bizarre. Peut-être qu’on pourrait dire que tu aimes ton papa ou ta maman mais que tu détestes son comportement quand il ou elle a bu.
«Souvent, je ne me sens pas bien chez moi. J’ai toujours l’impression que quelque chose de grave va arriver»
Tu as l’impression que chez toi, tout peut arriver et ça te fait peur. C’est normal car quand ton papa ou ta maman a trop bu, tu vois bien qu’il ou elle ne contrôle plus ce qui se passe. Un bon moyen pour te sentir rassuré-e est de savoir ce que tu peux/dois faire si quelque chose arrive. Par exemple aller chez un-e voisin-e, appeler tes grand-parents ou les urgences. En Suisse, le numéro de la police est 117 et celui de l’ambulance le 144. Écris-les quelque part.
En cas d’urgence
Police: 117
Ambulance: 144
Quand ton papa ou ta maman boit, c’est possible qu’il ou elle ne soit plus tout à fait le même. Afin de te sentir prêt-e si tu te trouves dans une situation difficile (disputes, chute, accident, violence), nous te conseillons de :
• Connaître par cœur le numéro d’un adulte en qui tu as confiance et que tu peux appeler à n’importe quelle heure.
• Noter les numéros de la police (117) et de l’ambulance (144) dans un petit carnet, les enregistrer dans ton portable ou les apprendre par cœur.
«Ma maman passe toute la journée au lit. Souvent, je me sens seul-e et j’aimerais bien qu’elle s’occupe plus de moi»
L’alcool prend beaucoup de place dans ta famille. Tes parents n’ont pas beaucoup de temps pour toi et du coup tu te sens seul-e. Pourrais-tu en parler avec quelqu’un en qui tu as confiance et t’organiser pour avoir des activités après l’école? Ça te permettrait de voir du monde.
«Quand ma maman me promet quelque chose, je ne sais jamais si elle va tenir sa promesse»
Tu as peut-être souvent été déçu-e et maintenant tu as de la peine à faire confiance. Tu ne sais plus si ce qu’on te promet va se réaliser… et du coup tu ne crois plus personne. C’est normal de douter mais rassure-toi, il y a quand même beaucoup de monde en qui tu peux avoir confiance. Ta maîtresse par exemple? Ou quelqu’un de ta famille? Essaie de te rappeler des gens autour de toi qui ont tenu leurs promesses…
«Un jour ma maman dit qu’elle m’aime et le lendemain que je suis bête. Je ne sais pas quoi penser.»
C’est difficile de faire confiance à quelqu’un qui change tout le temps d’avis. Peut-être que ça t’aiderait de ne garder en tête que les gentilles choses et d’oublier le reste. Garde bien en tête que ce n’est pas toi qui changes d’un jour à l’autre mais c’est l’alcool qui change la manière dont ton papa ou ta maman te voit.
«Je crois que si j’étais meilleur à l’école ou plus gentil à la maison, mon papa boirait moins»
SAIS-TU QUE L’ALCOOLISME EST UNE MALADIE? Et aucun enfant n’est responsable de la maladie de son parent. Il y a beaucoup de raisons qui poussent quelqu’un à boire mais en tous cas CE N’EST PAS DE TA FAUTE! Même si parfois on te le dit.
«Quand papa boit, maman me dit que ce n’est pas grave alors que moi j’en souffre. Je ne sais plus qui croire… elle ou moi»
Tu te demandes toujours si c’est toi qui ne comprends rien ou si ce sont tes parents qui cachent la vérité. Du coup, tu doutes souvent de tes sentiments. C’est normal car tu sens bien que quelque chose ne va pas dans ta famille et qu’on essaie de te le cacher. FAIS CONFIANCE A TES SENTIMENTS! Ils sont de bons guides.
«Parfois, je déteste ma mère parce qu’elle boit trop. J’ai envie de la taper»
«Je suis souvent fâché-e contre mes parents parce que j’ai l’impression qu’ils ne font rien pour que la situation change»
C’est normal que tu te sentes en colère. C’est la situation que tu vis qui te fâche et tu ne comprends pas pourquoi ton parent n’arrête pas de boire pour que les choses changent. Tu as le droit de te sentir fâché-e. Essaie de faire sortir ta colère en sortant courir, faire du sport ou en parlant avec quelqu’un.
«J’ai parfois envie de disparaître»
C’est normal d’être triste quand on est dans ta situation. Si tu ne te sens pas à l’aise pour demander de l’aide à quelqu’un que tu connais, tu peux appeler le numéro de téléphone 147, réservé aux enfants, ou aller discuter avec d’autres enfants sur le forum. Tu peux aussi poser des questions sur ciao ou sur notre site internet.
Est-ce que mon papa
ou ma maman
a un problème
avec l'alcool?
Pour toi, la vie à la maison est difficile et tu penses que c’est peut-être parce qu’un de tes parents boit trop d’alcool, mais tu ne sais pas trop. Pour t’aider à mieux comprendre, voici quelques situations fréquentes lorsqu’un parent boit trop.
Il/elle change de comportement ?
Lorsqu’une personne boit trop d’alcool, elle change de comportement. Parfois, elle est d’ailleurs très différente de d’habitude. La personne peut par exemple dire des choses méchantes et devenir violente alors qu’elle ne l’est pas d’habitude.
Il/elle ne s’occupe plus de toi?
Lorsqu’un papa ou une maman boit trop, il est possible qu’il ou elle ne s’occupe plus très bien de ses enfants et que les enfants aient l’impression que c’est de leur faute.
Il/elle se cache pour boire ?
Lorsqu’une personne a un problème d’alcool, il est possible qu’elle se cache pour boire.
Penser à toi, à t'amuser
Ce que tu vis est difficile et tu es un enfant qui, comme tous les enfants, a besoin de jouer et de rigoler pour se sentir bien. Ça t’aidera à supporter les moments durs. Et ça ne veut pas dire que tu abandonnes tes parents. Tu prends juste un peu de temps pour toi.
Du sport, de la musique…
Demande à tes parents de t’inscrire à des activités qui te plaisent comme le sport ou la musique par exemple. Profite des activités offertes par l’école s’il y en a.
Tes ami-e-s
Va voir des copains. Peut-être que tu n’oses pas inviter des copains ou des copines à la maison parce que tu as peur qu’ils voient ton papa ou ta maman quand il a trop bu. Alors demande-leur si tu peux aller chez eux.
Essaie de demander à tes parents si tu peux participer à des camps de vacances où tu pourras t’amuser avec d’autres enfants.
«Pourquoi est-ce que ma maman ou mon papa n’arrête pas simplement de boire ?»
Ce n’est pas facile d’arrêter de boire quand on est alcoolique. L’alcool, au fil du temps, apporte des changements dans le corps de ton papa ou de ta maman et il ou elle en a besoin pour «fonctionner». Souvent, on ne réussit pas à guérir sans se faire aider par des professionnels (médecins, etc.). Et parfois, les personnes alcooliques ne sont pas prêtes à se soigner car elles n’acceptent pas qu’elles sont malades. N’oublie pas que CE N’EST PAS DE TA FAUTE!
«Est-ce que c’est de ma faute si ma maman ou mon papa boit trop?»
Non. Ce n’est pas de ta faute. C’est une maladie qui s’appelle l’alcoolisme. Et même si ton parent te dit que c’est à cause de toi qu’il boit, ce n’est pas vrai ! Ne pense jamais que tu es responsable de la maladie de ton papa ou de ta maman. Ce n’est pas de ta faute !
Ce n’est pas parce que tu as fait une mauvaise note à l’école, parce que tu t’es mal conduit ou parce que tu t’es disputé avec tes frères et sœurs.
«J’ai le droit
de me confier»
Tu as le droit de parler de ce que tu vis et de demander de l’aide si tu en as besoin. Voir mes droits.
A ton parent qui ne boit pas ?
Peux-tu en parler avec ton parent qui ne boit pas ? Si oui, dis-lui ce qui t’inquiète, ce qui te fait peur, ce que tu détestes. Choisis un moment où vous êtes tranquilles.
A un copain ou une copine ?
Aurais-tu un copain ou une copine avec qui parler de ce que tu vis ?
A ton doudou, ton chat ?
Tu as peut-être un doudou ou alors un chat ou un chien. Tu peux commencer par leur en parler. Dire ce que tu vis, ce que tu ressens. Même si ton animal ne te répond pas, cela peut te faire du bien.
A un adulte ?
Tu peux aussi choisir de parler à un adulte que tu aimes bien en dehors de ta famille. Par exemple, ta grand-maman, ton grand-papa, ta maîtresse, le médiateur scolaire, ta marraine, etc.
A des professionnel-le-s ?
Tu as aussi la possibilité d’appeler des professionnel-le-s, comme ton infirmière scolaire ou un centre spécialisé dans l’alcoolisme. Voir les adresses.
Et si tu as envie d’en parler mais que tu ne sais pas avec qui, voici quelques numéros et adresses :
- notre forum internet
- le numéro de téléphone 147
- le site ciao.ch
Le plus important pour toi est de ne pas rester seul-e !
«Est-ce que je peux dire à mes parents que c’est dur pour moi?»
Oui, c’est important que tu parles à tes parents de ce qui t’inquiète et te rend triste. Lorsque tu décideras de leur en parler, choisis un moment où ils sont disponibles et où tu te sens bien avec eux.
«Est-ce que j’ai le droit d’en parler avec quelqu’un d’autre que mon papa ou ma maman ?»
Oui. Bien sûr, tu en as le droit. C’est important que tu ne restes pas tout-e seul-e et que tu puisses dire ce que tu vis. Ça te fera du bien d’en parler. Par exemple avec un copain ou une copine, ton grand-papa ou ta grand-maman, ta maîtresse, ou avec un autre adulte que tu aimes bien. C’est important pour toi que quelqu’un sache ce qui se passe dans ta famille, comme ça tu pourras par exemple l’appeler si tu en as besoin. Si tu parles, c’est pour aller mieux et ce n’est pas contre tes parents. C’est OK et important !
«Si ma maman ou mon papa m’aimait vraiment, il ou elle arrêterait de boire…»
L’alcool occupe toutes les pensées de ton papa ou de ta maman et c’est pour ça qu’il ou elle ne peut parfois plus te montrer qu’il t’aime.
«Que faire si mes parents deviennent violents?»
S’il y a de la violence chez toi, que ton papa ou ta maman t’insulte ou te frappe ou que tes parents se disputent violemment entre eux, tu as le droit de te protéger en appelant quelqu’un en qui tu as confiance ou en appelant la police au n° 117. Tu peux aussi appeler le n° 147, un numéro réservé aux enfants.
«Pourquoi est-ce que l’alcool peut rendre violent?»
Quand on boit trop d’alcool, le comportement change. On n’est plus vraiment le ou la même que d’habitude. On arrive moins bien à se contrôler. On s’énerve plus vite. C’est comme si on ne savait plus vraiment ce qui est bien et c’est qui n’est pas bien.
«Est-ce que d’autres enfants vivent ce que je vis?»
Oui. Environ 100’000 enfants et jeunes vivent avec un parent ou des parents alcooliques en Suisse. Malheureusement, la plupart des enfants n’osent pas en parler alors que ça leur ferait du bien. Si tu as envie d’en parler avec quelqu’un, choisis quelqu’un que tu aimes bien et en qui tu as confiance (ton maître ou ta maîtresse, ton éducatrice, une voisine, etc.). Tu peux aussi aller discuter avec des jeunes qui vivent la même chose que toi sur le forum.
Ce que je veux savoir
sur l’alcool
L’alcool et ses effets
L’alcool est une boisson différente des autres. Quand on boit de l’eau, on se sent toujours la même chose, alors que quand on boit de l’alcool, on se sent différent car cela produit des effets sur le cerveau et sur tout le corps. L’alcool change la manière de se sentir, la manière de voir la réalité, la manière d’être avec les autres. Une personne qui a trop bu peut avoir un comportement différent de son comportement habituel. L’alcool peut aussi rendre violent et méchant.
Etre saoul-e, être ivre
On dit que quelqu’un est saoul ou ivre quand il a trop bu et qu’il n’est plus tout à fait le même.
L’alcoolisme (dépendance à l’alcool)
C’est le nom de la maladie des gens qui boivent trop d’alcool, depuis longtemps et dont le corps et la tête s’y sont habitués. L’alcoolisme est une maladie difficile pour les malades et pour leur famille. Mais c’est une maladie qui peut se soigner, souvent avec l’aide d’un médecin ou d’un spécialiste. La personne n’est pas coupable d’être malade, mais elle est responsable de se soigner.
Une personne alcoolique
On dit que quelqu’un est alcoolique quand il est malade d’alcoolisme.
Rechute
C’est le fait de recommencer à boire lorsqu’on avait arrêté. Une personne alcoolique peut faire des rechutes mais ça ne veut pas dire qu’elle ne réussira pas à guérir. Parfois ça prend du temps.
Traitement
On peut se soigner de l’alcoolisme. Pour cela, il faut accepter de se faire aider. La plupart du temps, la personne alcoolique aura besoin de l’aide d’un médecin ou d’un spécialiste pour guérir. En tous cas, toi tout-e seul-e ne peut pas guérir tes parents ni les obliger à se soigner.
Sevrage
C’est le fait d’arrêter de boire. Ce n’est pas facile d’arrêter quand on est dépendant de l’alcool et il est important de demander de l’aide. Un sevrage se passe à l’hôpital ou bien chez soi avec l’aide d’un médecin.
Déni
Souvent les personnes malades de l’alcool ne peuvent ou ne veulent pas l’accepter, on appelle ça le déni. Pour que la personne guérisse, il faut d’abord qu’elle accepte sa maladie.
Abstinent (l’abstinence)
On dit que quelqu’un est abstinent lorsqu’il ne boit plus du tout d’alcool. Souvent, la seule solution pour guérir de l’alcoolisme est de ne plus toucher à une goutte d’alcool. Certaines personnes réussissent à boire un peu d’alcool de temps en temps mais ce n’est pas la majorité.
«Qu’est-ce que je pourrais faire pour que mon parent arrête de boire?»
Tu ne peux rien faire pour que ton parent arrête de boire. Il est malade et pour guérir il a besoin de deux choses:
- Accepter de se soigner
- Aller chez un médecin ou un-e autre professionnel-le
N’oublie pas que tu n’es pas responsable de la maladie de ton papa ou de ta maman et tu ne peux pas la ou le soigner.
«Est-ce que si j’en parle, on va me placer dans un foyer?»
C’est normal que tu te poses cette question et que tu aies peur que cela arrive. Mais il faut que tu saches que le placement d’un enfant est une mesure très rare en Suisse et que dans la grande majorité des cas, les services sociaux vont tout faire pour que les enfants restent avec leurs parents. Il ne faut pas que tu aies peur d’en parler. Chosis quelqu’un que tu connais bien.
Où trouver de l’aide?
Clique sur ton canton pour trouver des adresses utiles. Et si ton canton n’est pas sur la liste, c’est qu’il n’y a pas de centre avec une offre spéciale pour les enfants.
Par contre, tu peux toujours :
- appeler le n° 147
- aller discuter avec d’autres enfants sur le forum
- poser une question sur www.ciao.ch
-
Web
addictionsuisse.ch
est notre site qui contient beaucoup d’informations sur les dépendances.ciao.ch
est un site d’information et de prévention pour les jeunes Romand-e-s de 13 à 20 ans.n° 147 (tél., e-mail, SMS)
est un numéro de téléphone d’aide et de conseils pour les enfants et les jeunes.comeva.ch
est un site pour les jeunes sur les questions de violences à la maison. -
CH
Al-Anon, Al-Ateen
Groupes d’entraide pour les enfants et proches de personnes alcooliques.
0848 848 833
alateen@alanon.ch -
AG
AGS – Aargauische Stiftung Suchthilfe
Suchtberatung Bezirke Aarau und Kulm
Metzgerstrasse 2
5000 Aarau
Tel.: 062 837 60 40aarau@suchtberatung-ags.ch
www.suchthilfe-ags.chBZBplus
Information Beratung Therapie
Mellingerstrasse 30
5400 Baden
Tel.: 056 200 55 78 -
AR
Beratungsstelle für Suchtfragen
Oberdorf 4
9055 Bühler
071 791 07 40 -
BE
Blaues Kreuz Bern
Fachstelle für Alkohol und SuchtproblemeZeughausgasse 39
3011 Bern
031 311 11 56fs.bern@blaueskreuzbern.ch
www.blaueskreuzbern.ch/de/beratung/sucht_in_der_familieKantonale Erziehungsberatung Thun
Obere Hauptgasse 74
3600 Thun
033 222 96 22eb.thun@be.ch
www.eb.bkd.be.ch/de/start/ueber-uns/regionalstellen/eb-thun.htmlSanté Bernoise
www.santebernoise.ch
info@beges.ch
0800 070 070 -
BL
Poliklinik Liestal
Kinder- und JugendpsychiatrieGoldbrunnenstrasse 14
4410 Liestal
061 553 59 10 -
BS
Erziehungsdepartement Basel-Stadt
Kinder- und Jugenddienst KJDLeonhardsstrasse 45
4051 Basel
061 267 45 55Familien-, Paar- und Erziehungsberatung fabe
Greifengasse 23
4058 Basel
061 686 68 68Schulsozialarbeit SSA
Leimenstrasse 1
4001 Basel
061 267 62 93schulsozialarbeit@bs.ch
https://www.edubs.ch/dienste/Dienste-VS/schulsozialarbeit-ssa -
FR
Office familial Fribourg / As’tram Fribourg
Avenue de la Gare 14 (3e étage)
1700 FribourgRue de Gruyère 106 (bâtiment Workhub)
1630 Bulle026 322 10 14 (lu-ve 8h-12h)
astramefribourg@officefamilial.ch
site internetAu pied du Baobab (RFSM)
Catherine Fleury, membre Plate-forme proches : 026 305 30 66
Thierry Gutknecht, membre Plate-forme proches : 026 305 77 40 -
GE
Le Bicep’s
3, Place de la Taconnerie
1211 Genève 3
022 310 33 23
lebiceps@bcas.ch
www.lebiceps.chCroix-Bleue romande
Points écoute jeunesse
021 633 44 33
Enfance.familles@croix-bleue.ch
www.croix-bleue.ch -
GR
Blaues Kreuz
Beratungsstelle für AlkoholproblemeAlexanderstrasse 42
7000 Chur
081 252 43 37 -
JU
Addiction Jura Delémont
Rue de la Brasserie 18
2800 Delémont
032 421 80 80
demander Géraldine Koller
www.addiction-jura.chAddiction Jura Porrentruy
Rue Elsaesser 2
2900 Porrentruy
032 465 84 40
demander Laurence Thomas
www.addiction-jura.chCroix-Bleue romande
Points écoute jeunesse
021 633 44 33
Enfance.familles@croix-bleue.ch
www.croix-bleue.ch -
NE
Addiction Neuchâtel
079 945 68 25
trop-c-trop@addiction-ne.ch
Instagram : @addiction_neuchatel
www.addiction-neuchatel.chCroix-Bleue romande
Points écoute jeunesse
021 633 44 33
Enfance.familles@croix-bleue.ch
www.croix-bleue.ch -
SG
Suchtfachstelle St. Gallen
Brühlgasse 15
9004 St. Gallen
071 245 05 45suchtfachstelle@stiftung-suchthilfe.ch
www.stiftung-suchthilfe.ch -
SO
Perspektive Solothurn-Grenchen
Weissensteinstrasse 33
4502 Solothurn
032 626 56 56jugendberatung@perspektive-so.ch
www.perspektive-so.chSuchthilfe Ost GmbH
Suchtberatung und Jugendberatung in Olten, Balsthal, Dornach und Breitenbach
Gratisnummer 0800 06 15 35 oder 060 206 15 30 -
TG
Perspektive Thurgau
SuchtberatungSchützenstrasse 15
8570 Weinfelden
071 626 02 02 vom Montag bis Freitag 08:30 – 12:00 Uhr, 13:30 – 17:00 Uhr
Suchtberatung an sechs Standorten im Kanton Thurgau:
Diessenhofen, Frauenfeld, Kreuzlingen, Münchwilen, Romanshorn, Weinfeldenwww.perspektive-tg.ch
info@perspektive-tg.ch
www.suchtberatung-tg.ch -
VD
Les Oliviers
Rte de la Clochatte 88
1052 Le Mont-sur-Lausanne
Tél 021 654 02 20
oliviers.chCroix-Bleue romande
Points écoute jeunesse
Tél 021 633 44 33
Enfance.familles@croix-bleue.ch
www.croix-bleue.chFondation vaudoise contre l’alcoolisme (FVA)
Tél 021 623 84 84
info@fva.ch
www.fva.ch -
VS
Addiction Valais
Place du Midi 36
1951 Sion
027 329 89 00
Personne de contact : Alain Beney -
ZG
Suchtberatung
Aegeristrasse 56
6300 Zug
041728 39 39 -
ZH
Suchtfachstelle Zürich
Josefstrasse 91
8005 Zürich
043 444 77 00Institut für Konfliktmanagement
Untere Zäune 1
8001 Zürich
044 261 17 17Fachstelle für Alkoholprobleme Bezirk Bülach
Bahnhofstrasse 6
8302 Kloten
044 804 11 66Integrierte Suchthilfe Winterthur (ISW)
Tösstalstr. 18
8402 Winterthur
052 267 59 59
«Est-ce que ça aiderait mon parent que je vide ses bouteilles dans le lavabo?»
Non. C’est normal que tu en aies envie mais cela ne l’aidera pas. Ton parent a besoin de boire pour ne pas se sentir mal. Si tu vides ses bouteilles, il ira en racheter. Et puis tu risques d’avoir des problèmes et de te disputer avec lui.
Il existe des droits pour les enfants et les jeunes âgé-e-s de moins de 18 ans
En plus des droits humains, il existe des droits spécifiques aux enfants et aux jeunes âgés de moins de 18 ans. Les droits des enfants ont été créés en 1989 par l’Organisation des Nations Unies (ONU). La Suisse a ratifié cette Convention relative aux droits de l’enfant en 1997.
Tes 10 droits principaux sont:
1. Le droit à une sphère privée et à une éducation imprégnée d’un esprit d’égalité et de paix
2. Le droit de bénéficier d’une aide immédiate en cas d’urgence et celui d’être protégé-e contre toute forme de maltraitance
3. Le droit à une communauté de type familial, à la protection de parents et à un toit sûr
4. Le droit d’avoir des loisirs pour jouer et se reposer
5. Le droit d’être protégé-e contre toute forme de discrimination en raison de sa race, de sa religion, de son origine ou de son sexe
6. Le droit d’avoir un nom et une nationalité
7. Le droit à la santé
8. Le droit de recevoir une éducation et une formation
9. Le droit de s’informer, d’exprimer son opinion, de voir celle-ci prise en considération et le droit de se réunir
10. Le droit de recevoir des soins spécifiques en cas de handicap
Si tu considères qu’un de ces droits n’est pas respecté, parles-en avec quelqu’un en qui tu as confiance ou discutes-en sur notre forum !